Je te regarde dormir. Je te trouve belle.
Je te vois agir. Tu es laide.
Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n’est absolument pas fortuite. 😀
Façon de voir un peu plus loin que le bout de son nez…
… et l’extrémité de son porte-monnaie.
Classé dans E
Je me demande si l’on a pas « inventé » ce mot pour rien – ou bien juste pour se donner bonne conscience. Tout ce que je lis, entends, vois autour de moi n’est que subjectivité. En écrivant cela, je suis subjectif. Les domaines dans lesquels on est censé être objectif n’y échappent pas : journalisme, médecine, histoire, etc.
On peut s’efforcer d’être objectif. On ne l’est jamais (et j’ai presque envie de dire tant mieux ; ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas).
Les philosophes et/ou les scientifiques auront sûrement des arguments à même de contredire (tempérer, modérer, relativiser) ce que je viens d’écrire. Je veux bien les écouter et en discuter. Je n’attends même que ça…
Classé dans O
« Je me souviens qu’un jour […] notre orthophoniste m’a expliqué que la mémoire emmagasine les informations avec leur environnement. Même si je vois le visage de ma boulangère tous les matins en allant acheter mon pain, il se peut que je ne la reconnaisse pas en la croisant dans la rue ou au supermarché : je vais probablement me dire que je l’ai déjà vue, mais je ne vais pas me rappeler tout de suite de qui il s’agit. Et peut-être pas du tout. »
In : Les Trois Médecins / Martin Winckler, Gallimard, 2006, (Folio ; 4438), p. 509. Première éd. chez P.O.L, 2004.
J’ai vécu cette situation un nombre incalculable de fois ! Me disant sur le champ que je n’étais pas très physionomiste (pas plus qu’orthophoniste d’ailleurs). 😀 Avant de me rendre compte (je le dis avec mes mots) que cela n’était qu’une question de contexte. Sorti de celui-ci, il est parfois assez difficile de reconnaître quelqu’un, que pourtant l’on connaît.
A ma fille chérie, qui m’a fait connaître ce bouquin. :-*
Classé dans C
On peut voir tout ce qui ne va pas (et s’en plaindre). Ou bien considérer tout ce qui marche et fonctionne bien (et s’en réjouir). Tout n’est qu’une question de point de vue. Selon celui qu’on adopte, le résultat ou les répercussions ne seront pas du tout les mêmes.
[J’écris aussi cela car je suis un fidèle client de Carrefour]. 😀
Classé dans P
Je suis myope, mais ne porte pas mes lunettes. Pourquoi ?
Parce qu’ainsi je trouve que les filles sont encore plus jolies. Et que j’ai une moins sale gueule.
Précision (ça peut servir) : je ne suis pas si moche que ça (j’ai des témoins pour corroborer mes dires). 😀 En tant que célibataire, je ne tiens pas spécialement à me tirer une balle dans le pied. Si je me la tirais dans la tête, alors là oui, je vous le concède, je ne serais pas très beau à voir.
Au menu ce soir : humour noir.
Classé dans M
Mon fantasme le plus prégnant, ce cher rêve récurrent :
On sonne chez moi. Je me dirige vers la porte d’entrée. J’ouvre. Là, juste en face de moi, aussi gracieuse et ravissante qu’elle l’était lorsque je l’ai rencontrée, se tient mon « amoureuse » – virtuelle et platonique – ma plus belle expérience dans le cyberespace. Elle est mon élue. Mais vit loin de moi. Elle est pourtant venue. Elle est là. Juste devant moi. Tendre et souriante, elle s’avance. Et je ne peux m’empêcher – suprême désir, plaisir souverain – de la prendre et la serrer dans mes bras.
Il n’y pas de suite… Ce seul éternel instant suffit à me combler.
Ou presque…
Comment se contenter d’une abstraction, alors qu’on donnerait tout pour la voir devenir réalité ? Au rêve succède la frustration.
Knocking on Heavens’s Door / Bob Dylan.
Walking On Sunshine / Katrina & The Waves.
[I just can’t wait till the day when you knock on my door
I just can’t wait till you write me you’re comin around]
Classé dans F
En hommage à Georges Perec.
En référence à « La Vie mode d’emploi ».
Il me semble que si l’on prenait l’ensemble des articles de ce blog et qu’on les assemblait (à la manière d’un puzzle), un portrait apparaîtrait. Tout craquelé par les jointures (qui, vues de loin, disparaîtraient).
Je pourrais dire cela de bien des blogs que j’ai visités. Longue vie à la communauté !
Classé dans P
Quelle ne fut pas ma surprise ce matin, lorsqu’en ouvrant mes volets, je découvris, sur les toitures et les trottoirs, une fine couche de neige ! Car je n’avais ni vu ni entendu les prévisions météorologiques de la veille. Sans doute erronées, comme on me le confirma plus tard dans la journée.
La première image qui me vint instantanément à l’esprit fut celle d’un gâteau saupoudré de sucre glace. Ne me demandez pas pourquoi. Probablement parce que suis gourmand. A l’étonnement succéda le contentement. Car j’aime la neige. Elle est pour moi un cadeau du ciel. Comme, encore enfant, je croyais que l’étaient mes cadeaux de Noël, dans leurs écrins chamarrés.
C’est sans doute pourquoi revinrent à ma mémoire divers souvenirs d’hivers enneigés, datant de mon d’enfance : boules et bonhommes de neige bien sûr, glissades en tous genres sur des luges de fortune, bonnets et gants de laine tout mouillés, parties de hockey sur glace improvisées, en compagnie de mon voisin, dans l’allée bordant la maison de ses parents. Et la douce chaleur du foyer succédant à la fraîcheur de l’extérieur.
Ma journée commençait bien. Les désagréments et les rabat-joie, on verrait ça plus tard. Pour l’instant, je ressentais seulement l’impérieux besoin de partager ce petit moment de bonheur avec quelqu’un. Et comme je n’avais personne sous la main, je me mis tout simplement à écrire. Ce que vous êtes en train de lire.
Classé dans N
<< Aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs ».
Extrapolons (d’une certaine façon) ce proverbe ensemble, si vous le voulez bien. Si l’on s’en va la brouter, le risque potentiel est alors de devenir un mouton. Or le mouton se fond dans la masse du troupeau. Et perd ainsi toute véritable identité. Mais, surtout, il se retrouve sans cesse sous la garde d’un chien. Et perd ainsi sa liberté.
Mais ceci n’est qu’une image. Et les images sont souvent trompeuses.
Classé dans H