Lorsque cet air rêveur envahit ton visage, que ton regard tourne au vague, et tes yeux se perdent dans l’immensité de l’inconnu, à quoi, à qui penses-tu ? Mystère. Ce genre de mystère qui provoque une irrésistible attraction. Et vous charme en un instant.
Commentaire : si « les yeux sont le miroir de l’âme », alors je vois de bien belles âmes derrière tout ça. Cependant, afin de désamorcer toute éventuelle polémique (je suis bien conscient que le sujet est assez sensible), je précise que je ne fais absolument pas l’apologie du voile. A mes yeux (c’est le cas de le dire !), il n’est ici qu’un « accessoire. » Qui permet de focaliser l’attention sur de magnifiques et très esthétiques regards (images « photoshopées » donc « maquillées », le terme étant ici particulièrement approprié). Ce qui me fait également dire ceci : tout ce qui est masqué est en général très attirant ; tout ce que l’on dissimule attise curiosité et convoitise. Effet qui est totalement à l’opposé de l’objectif initial des plus rigoristes (pour ne pas dire extrémistes), qui consiste à cacher. Étonnant paradoxe. D’une certaine manière, je reste donc tout à fait en accord avec la thématique de mon article.
Lorsque survient l’averse, ne baissez pas la tête. Ne la penchez plus vers le sol. Tournez-la vers le ciel. Sentez les gouttes caresser et inonder votre visage. Accueillez la pluie comme une bénédiction. Vous verrez : ça change tout !
It’s raining again / Supertramp.
Have You ever Seen the Rain ? / Creedence Clearwater Revival.
« Je me souviens qu’un jour […] notre orthophoniste m’a expliqué que la mémoire emmagasine les informations avec leur environnement. Même si je vois le visage de ma boulangère tous les matins en allant acheter mon pain, il se peut que je ne la reconnaisse pas en la croisant dans la rue ou au supermarché : je vais probablement me dire que je l’ai déjà vue, mais je ne vais pas me rappeler tout de suite de qui il s’agit. Et peut-être pas du tout. »
In : Les Trois Médecins / Martin Winckler, Gallimard, 2006, (Folio ; 4438), p. 509. Première éd. chez P.O.L, 2004.
J’ai vécu cette situation un nombre incalculable de fois ! Me disant sur le champ que je n’étais pas très physionomiste (pas plus qu’orthophoniste d’ailleurs). 😀 Avant de me rendre compte (je le dis avec mes mots) que cela n’était qu’une question de contexte. Sorti de celui-ci, il est parfois assez difficile de reconnaître quelqu’un, que pourtant l’on connaît.
A ma fille chérie, qui m’a fait connaître ce bouquin. :-*
Lors d’un court séjour, dans une petite ville située non loin de la mer, je m’étais offert une petite bague de peu de valeur, trouvée par hasard sur l’étal d’un marché de rue. Sur l’anneau de ce colifichet – tout à fait ordinaire et très peu onéreux – était fixé un « smiley » verni légèrement convexe, représentant en quelques traits noirs, un visage souriant sur un fond dont la couleur et le brillant rappelaient ceux de la nacre. C’est d’ailleurs cet aspect qui me poussa à franchir le pas. J’étais accompagné, lors de cet achat, d’une assez jolie jeune femme, qu’apparemment je ne laissais pas indifférente. La réciproque étant également vraie. Nous avions un point commun : le goût et l’envie de rire. Ce dont nous ne nous privions pas lorsque nous étions de sortie ensemble !
Quelque temps après – à force de se coincer dans la poche étroite de mon jean, lorsque j’y glissais la main – le « smiley », très mal soudé sur l’anneau de piètre qualité, est tombé. Je croyais l’avoir perdu et me sentais assez contrarié, car je ressentais une sorte d’affection pour ce tout petit objet. L’ayant vainement cherché, et le croyant définitivement perdu, je finis néanmoins par le retrouver par hasard. Je ne sais plus où ni comment.
Mais je compris par la suite que l’intérêt et que je portais à cet objet, ainsi que l’attraction qu’il suscitait en moi, ne venait pas du bijou en soi, mais plutôt de la personne qui m’accompagnait. Preuve en est que, n’ayant jamais pu recoller le « smiley », je gardais cependant l’anneau à mon doigt, qui (coïncidence troublante) se trouvait être mon annulaire. Devais-je voir dans tout cela un symbole favorable ou un funeste présage ? Un bijou brisé ou bien un lien sacré ? Cela, l’histoire ne le dit pas.
Tout n’est qu’une question de moment.
J’ai déjà abordé la question (voir par exemple l’article « Opportunité » ; ou bien faire une recherche en saisissant ce mot (moment) dans l’outil prévu à cet effet).
Je souhaiterais aujourd’hui traiter ce sujet de manière un plus légère : en listant, dans l’ordre chronologique, les trois meilleurs moments de ma journée (on verra que ce sont bien les choses les plus simples, anodines, voire insignifiantes qui peuvent nous [me !] rendre heureux).
Les voici :
Le matin : après le rasage, lorsque je m’asperge – d’eau bien froide ! – le visage. Sensation d’éveil et de bien-être. Impression d’avoir gagné dix ans lorsque je m’aperçois ensuite dans le miroir.
Après déjeuner : lorsque je peux m’accorder un micro sieste d’un 1/4 d’heure ou d’une 1/2 heure. J’en sors revigoré, rasséréné. [Je déconseille par contre la maxi sieste, qui assomme ! :-)]
Au coucher : parce que je sais que je vais lire, puis dormir, et peut-être même rêver… Bien au chaud dans mon « petit lit douillet ». Pour tout dire, c’est même le moment que je préfère entre tous !
Matin, midi et soir. Comme sur l’ordonnance du médecin. Tout pour rester en bonne santé ! 😀
Séduction
Elle naît, se transmet et se concrétise grâce à nos CINQ SENS (classés ici dans mon ordre de préférence ou d’importance, ou selon ma logique) :
Toutes ces composantes sont à la source du désir, comme autant de promesses de plaisir.
* Marguerite, je pressens que tu vas m’écrire un commentaire au sujet ces deux mots. 😉
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