Archives de Tag: Sourire

Age (2)

Si :

  • Un individu de plus de 45 ans s’adresse à vous en employant un « Monsieur » ou un « Madame » très prononcé.
  • Votre fille ainée vous annonce au téléphone, dans la plus complète euphorie : « Papa, je vais bientôt être maman ! »
  • Vous constatez avec un certain soulagement (ou pas) que vous n’êtes pas très loin de l’âge de la retraite.
  • Les regards des personnes de l’autre sexe (ou pas) que vous croisez ne sont plus rieurs, tentateurs, séducteurs, aguicheurs ni souriants, mais froids, absents et indifférents.

Vous en déduirez probablement ceci : « Punaise ! Il me semble que je suis en train de prendre un coup de vieux, moi… » Surtout ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal.

En effet, après une longue enquête, une étude sociologique assez poussée, et avoir résolu de nombreuses équations très compliquées, je suis arrivé à la conclusion suivante :

tous les 10 ans (environ) on devient le vieux de quelqu’un. Soit la moitié de la « durée de vie » d’une génération !

– Vous : « Nooon ?! »

– Moi :  » Siii ! »

– Vous : « Pfff, arrête, tout ça c’est dans la tête ! »

C’est vrai.

Car : « quand on aime on a toujours 20 ans. »

Ce qui m’arrange. Vous n’imaginez pas à quel point !

😀

Quand on aime on a toujours vingt ans, Sing Sing / Jean-Pierre Ferland.

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Fantasme (2)

Mon fantasme le plus prégnant, ce cher rêve récurrent :

On sonne chez moi. Je me dirige vers la porte d’entrée. J’ouvre. Là, juste en face de moi, aussi gracieuse et ravissante qu’elle l’était lorsque je l’ai rencontrée, se tient mon « amoureuse » – virtuelle et platonique – ma plus belle expérience dans le cyberespace. Elle est mon élue. Mais vit loin de moi. Elle est pourtant  venue. Elle est là. Juste devant moi. Tendre et souriante, elle s’avance. Et je ne peux m’empêcher – suprême désir, plaisir souverain – de la prendre et la serrer dans mes bras.

Il n’y pas de suite… Ce seul éternel instant suffit à me combler.

Ou presque…

Comment se contenter d’une abstraction, alors qu’on donnerait tout pour la voir devenir réalité ? Au rêve succède la frustration.

Knocking on Heavens’s Door / Bob Dylan.

Walking On Sunshine / Katrina & The Waves.
[I just can’t wait till the day when you knock on my door
I just can’t wait till you write me you’re comin around]

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Sourire (2)

Vous avez du mal à dormir ? Fermez les yeux, et ne pensez plus qu’à une chose : sourire. Vous devriez alors avoir un peu plus de facilité à vous endormir.

-_-

Si ça ne fonctionne pas, vous aurez quand même essayé. Et un sourire ce n’est jamais perdu.

Autre solution : la respiration. Ample, profonde et abdominale. Du ventre jusqu’aux clavicules. Si ça ne marche toujours pas, au moins ça vous détendra.

Dans le genre délétère, il y a le somnifère.

Ou bien, ultime recours : l’adagio pour cordes de Samuel Barber, que voici :

Ne me remerciez pas. J’ai fait ce que j’ai pu. Mais je ne garantis pas le résultat…

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Ecole (2)

Tous les matins, lorsqu’à peine levé j’ouvre mes volets, mon regard vient se poser en contrebas sur la salle de classe d’une école primaire. Au-delà, je peux même apercevoir la cour de récréation, où les enfants viennent s’ébattre à heure fixe.
Souvenirs de mon passé (d’élève) et promesses d’avenir (c’est la relève).
Aujourd’hui, un petit garçon aux cheveux blonds coupés ras, assis le nez en l’air à une table orientée vers ma fenêtre, m’a fait un aimable signe de la main. Après une brève hésitation (le temps de réaliser que ce geste m’était bien destiné) je lui ai répondu de la même façon, en souriant. Puis, satisfait, j’ai tiré le rideau. Il faisait beau. Ma  journée commençait bien.

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Malheur

Le bonheur attire. Comme un sourire.
Le malheur effraie. Telle l’orfraie.

Orfraie

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Sourire

On ne dira jamais assez la force (le pouvoir !) d’un sourire. Ou d’un baiser.

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Canard

Is, te souviens-tu de ce canard dans un joli petit parc bordelais ?  Il nageait et évoluait sous nos yeux, pendant que nous devisions, tranquillement assis  sur l’herbe. Subitement, il a plongé. Son corps tout entier a disparu sous la sombre surface de l’eau. Et nous ne l’avons jamais vu remonter. Sur le coup, nous avons été surpris, interloqués. Puis, la plaisanterie aidant, nous en avons souri, et même ri ; nous demandant cependant ce qu’il avait bien pu devenir… Un an après, je me « noyais » à mon tour. Mais il n’y avait là aucun plan d’eau. J’ai  heureusement pu refaire surface. Alors que personne ne s’y attendait plus. Comme ce canard, sans doute…

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