Archives de Tag: Reconnaître

Métro

A mon neveu (il se reconnaîtra ; ou bien il aura honte de moi). 😉

Autobus souterrain et sur rail.
En surface il se transforme en train ou en tramway.

 

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Contexte

« Je me souviens qu’un jour […] notre orthophoniste m’a expliqué que la mémoire emmagasine les informations avec leur environnement. Même si je vois le visage de ma boulangère tous les matins en allant acheter mon pain, il se peut que je ne la reconnaisse pas en la croisant dans la rue ou au supermarché : je vais probablement me dire que je l’ai déjà vue, mais je ne vais pas me rappeler tout de suite de qui il s’agit. Et peut-être pas du tout. »

In : Les Trois Médecins / Martin Winckler, Gallimard, 2006, (Folio ; 4438), p. 509. Première éd. chez P.O.L, 2004.

J’ai vécu cette situation un nombre incalculable de fois ! Me disant sur le champ que je n’étais pas très physionomiste (pas plus qu’orthophoniste d’ailleurs). 😀 Avant de me rendre compte (je le dis avec mes mots) que cela n’était qu’une question de contexte. Sorti de celui-ci, il est parfois assez difficile de reconnaître quelqu’un, que pourtant l’on connaît.

A ma fille chérie, qui m’a fait connaître ce bouquin. :-*

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Professeur

Dédié à Monsieur Claude Chauvel, qui fut trois années durant mon professeur de français au collège. Et que j’ai retrouvé bien des années après, alors que j’étais surveillant d’externat. Je lui dois en partie ce que je suis. Merci à lui. Merci aussi à tous ceux qui ont suivi.

Deux « indicateurs » permettent de reconnaître un bon professeur (à mon humble avis) :

  1.  Un sens élevé de la pédagogie. Qui se mesure à l’empreinte que le prof laissera dans l’esprit de ses élèves et donc à l’influence déterminante qu’il pourra avoir sur leur avenir.
  2. Un certain goût pour la rhétorique et/ou la « mise en scène ». S’il transmet son savoir comme un acteur parvient à émouvoir, il saura aisément captiver son auditoire. En résumé : un bon prof est souvent un bon acteur.

J’avoue ne pas être un grand fan de la Star Academy (ni de TF1 plus généralement). J’avoue aussi que cette version m’a beaucoup ému. Mais comme je suis un GRAND émotif…

Rendons à César ce qui appartient à Hugues.

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Dysgraphie

Je suis un « dysgraphique du clavier ». Alors que je croyais jusqu’à ce soir être un authentique « dyslexique du clavier ». Quelle surprise !
Étant donné que ce mot est assez peu usité, je recopie la définition que donne le Petit Robert de « dysgraphie » :
Difficulté dans l’acquisition ou l’exécution de l’écriture, liée à des troubles fonctionnels (en l’absence de déficiences intellectuelles) ».
Je suis assez dépité d’apprendre que j’ai des « troubles fonctionnels » (?!). Mais heureux de savoir que je n’ai pas de « déficiences intellectuelles ». Ouf !
Tout ça pour dire qu’il faut que j’apprenne à taper un peu mieux, quoi ! Mais je m’y emploie.  😀

Comme ces deux termes semblent être très liés, voici également la définition que donne ce même Petit Robert de la dyslexie :
Trouble de la capacité de lire, ou difficulté à reconnaître et à reproduire le langage écrit.
Je pense donc que je suis quand même un tout petit peu dyslexique (du clavier) aussi. Soyons précis ! 😀

Enfin, il peut arriver que l’on soit dysorthographique.
Dysorthographique : Trouble dans l’acquisition et la maîtrise des règles de l’orthographe (en l’absence de déficiences intellectuelles).
Mais là, ce n’est absolument pas mon cas ! Et c’est une autre histoire…

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Infirmière

Hommage « posthume » à Kara la Rebelle, qui se reconnaîtra, si un beau jour elle passe par là. Ce qui est peu probable.
Et à Isabelle Manson Bittard qui, apparemment, s’est reconnue. 😉

Elle soigne nos maux par des mots.

Elle prodigue des soins, et fait parfois office de médecin, quand celui-ci, surchargé de son côté, est obligé de déléguer. Elle prend donc des risques, puisque tout cela n’est pas très déontologique.

Elle est  rassurante et bienveillante.

Elle est attentionnée, à l’écoute de ses patients, sait faire preuve d’empathie et d’abnégation.

Elle part tôt le matin et rentre l’après-midi, fatiguée. Ou bien part l’après-midi et rentre tard le soir, épuisée. Parfois aussi, elle travaille la nuit.

Elle côtoie la mort tous les jours.

Elle  est courageuse et forte.

Elle exerce un métier difficile mais se sent utile.

C’est sa raison d’être.

Avertissement : ce clip a été sponsorisé par les plus grandes marques et opérateurs de téléphonie. 😀

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Burn out

A ma fille et ma sœur (pour des raisons différentes).

Il me semble que le terme « burn in » constituerait un bon complément à celui de « burn out », l’épuisement du patient (de la victime) étant tout aussi psychique que physique. Je reconnais néanmoins que cela  reviendrait un peu à compliquer les choses. Tout d’abord parce que l’esprit est indissociable du corps ; et que la définition « officielle » du burn out tient compte de ces deux aspects :

« Syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir. » Le Larousse en ligne.

Disons alors que je n’ai rien dit. 🙂 Ou bien que j’ai parlé (écrit) pour ne rien dire.  Si ce n’est le plaisir de créer un néologisme et un anglicisme totalement inutiles. 😀

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Mère

A Sylvain et au Dr B.

« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » chante Maxime Le Forestier. On ne choisit donc pas sa mère. Et c’est bien dommage. Car dans le cas contraire, il serait envisageable d’éviter les mères abusives, castratrices ou juives [adjectifs classés par ordre alphabétique, s’il vous plaît ! N’oublions pas que nous somme dans un dictionnaire. D’ailleurs, si vous connaissez d’autres synonymes, je suis preneur (1) (2)] ;-). Le « pire », dans tout ça, c’est qu’elles vous aiment et que vous les aimez aussi en retour ! Alors comment échapper à leur emprise ? Comment ne pas devenir dépendant ? Comment faire pour qu’à un âge parfois (très) avancé elles ne vous parlent plus comme à un enfant ? Peut-être, tout simplement, en négociant, comme le suggère le corps médical.

Merci Docteur ! Je vous dois combien ? 😀

(1) je ne recule devant aucune dépense lorsqu’il s’agit de mots.
(2) possessives, oui ! Merci Ghyslaine !

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Age

A Nana.

Il n’y a pas d’âge pour se dire « je vais vivre pleinement ma vie », ou « maintenant je ne vais prendre que le meilleur », ou bien, tout simplement : « carpe diem ». Il faut cependant reconnaître que nous avons la fâcheuse tendance à nous dire cela sur le tard – avant qu’il ne soit trop tard – « l’espérance de vie » s’amenuisant avec chaque jour qui passe, et poussés que nous sommes par la crainte d’avoir gâché notre vie. Ou encore, parce que la maladie survient, et avec elle la peur de la mort.

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Amitié (2)

Que dit-on déjà ? Que c’est dans l’adversité et/ou la difficulté que l’on reconnaît ses véritables ami(e)s ? Je fais malheureusement partie de celles et ceux qui ont vécu une amère déconvenue et ont ainsi été très déçu(e)s.

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Femme (5)

Je dois reconnaître, cruelle déception, que j’ai souvent du mal à  bien comprendre leur psychologie ; à cerner leur personnalité. Peut-être serait-ce parce que celles que je rencontre ne me conviennent pas ? Ou, au contraire, serait-ce moi qui ne leur convient pas ?  Ou bien encore, ne serais-je pas assez fin psychologue ? M’y prendrais-je mal avec elles ? Mon charme n’opérerait-il pas assez longtemps ? Les aimer ne leur suffirait-il pas ? Ne leur donnerais-je pas ce qu’elles attendent d’un homme ou d’un compagnon ? Ou bien, pour mettre fin à cette trop longue liste, serait-ce elles qui, étant en pleine mutation, ne tourneraient pas rond ? J’avoue, avec une certaine honte, que je l’ignore.
Je propose donc de conclure ces interrogations de toute première importance (en particulier pour moi) par une courte formule finale : les femmes sont et restent pour moi un véritable mystère. Il faut parfois savoir faire amende honorable. A l’inverse, surtout ne leur dites jamais quelque chose qui pourrait leur déplaire : elles vous le pardonneraient difficilement.
(J’écris bien sûr ces lignes « à la suite d’une douloureuse déception sentimentale ». Comme je le ferais d’une pénible désillusion amicale).

Caroline / Mc Solaar.

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