Ambivalent : tout à la fois fenêtre ouverte sur le monde et obstacle s’interposant entre un être et la réalité.
PS : Je te rassure, cher ami « hyper-connecté » (tout comme je le suis moi-même d’ailleurs), je sais très bien que communiquer par écran interposé n’empêche pas d’aller prendre l’air, retrouver ses potes au restau ou dans un bistrot, marcher et faire du sport. Comme le disait (avec beaucoup de sagesse) ma grand-mère, c’est l’excès en tout qui est nuisible, nocif, néfaste. Elle avait raison.
Il est tard. Il fait nuit noire. Seuls quelques points brillent encore au firmament. Le marchand de sable, cet insomniaque, est venu te contempler pendant tu dormais. Il t’a écoutée respirer. A veillé sur ton sommeil. Un court moment. Avant de repartir, il a déposé sur ta joue parfumée un doux baiser, aussi léger que l’aile d’un papillon, ou d’un ange. Puis il s’en est allé, aussi discrètement qu’il était venu. Comblé et rassuré.
Demain, un clément soleil de printemps illuminera les hauts de ta montagne. Tu seras de nouveau émerveillée par ce miracle quotidien. Alors, sans que tu en aies conscience, ta main viendra délicatement effleurer ta joue. A cet instant, tu te sentiras étrangement aimée et protégée.
Le monde n’est ni noir ni blanc. Il n’y a ni bons ni méchants. Des cow-boys (les « hommes blancs ») et des indiens (les « Peaux rouges »). Le mal ou le bien absolus n’existent pas. Ce n’est qu’une vue de l’esprit pour nous simplifier la vie. Ou un moyen de faire de la propagande. Le manichéisme est une solution de facilité. Il nous rassure mais nous empêche de raisonner.
Le monde est en fait constitué d’un dégradé de gris. Cette couleur étant un peu triste (mais neutre), disons alors qu’il est plus ou moins bleu (pour les garçons) 🙂 ou plus ou moins rose (pour les filles). 🙂
On parle de « noir et blanc » (par opposition à la couleur) pour qualifier un dessin, un film ou une photographie. Mais on oublie souvent que le « noir et blanc » n’est en réalité que la réunion de nuances de gris. Et que ce sont elles qui font la force, la richesse et la beauté d’une image. Une fois celle-ci colorée, on y retrouve toute la gamme des teintes de l’arc-en-ciel, tout le spectre de la lumière.
Hommage « posthume » à Kara la Rebelle, qui se reconnaîtra, si un beau jour elle passe par là. Ce qui est peu probable.
Et à Isabelle Manson Bittard qui, apparemment, s’est reconnue. 😉
Elle soigne nos maux par des mots.
Elle prodigue des soins, et fait parfois office de médecin, quand celui-ci, surchargé de son côté, est obligé de déléguer. Elle prend donc des risques, puisque tout cela n’est pas très déontologique.
Elle est rassurante et bienveillante.
Elle est attentionnée, à l’écoute de ses patients, sait faire preuve d’empathie et d’abnégation.
Elle part tôt le matin et rentre l’après-midi, fatiguée. Ou bien part l’après-midi et rentre tard le soir, épuisée. Parfois aussi, elle travaille la nuit.
Elle côtoie la mort tous les jours.
Elle est courageuse et forte.
Elle exerce un métier difficile mais se sent utile.
C’est sa raison d’être.
Avertissement : ce clip a été sponsorisé par les plus grandes marques et opérateurs de téléphonie. 😀
Je ne crois pas à la vie après la mort. Du moins pas au sens où les religions l’entendent. Pour moi le paradis n’a été inventé que pour nous rassurer et nous faire accepter l’inacceptable : notre propre disparition. Il en va de même pour la réincarnation. Je considère cependant que cette croyance est plus proche de la vérité – de ma vérité. Je crois en effet que nous ne disparaissons pas complètement : notre chair ou nos cendres viennent alimenter le cycle de la vie. Si nous ressuscitons, c’est sous la forme d’infimes parcelles constitutives d’un grand tout biologique.
La vapeur d’alcool qui s’échappe des fûts au cours du processus de maturation du Cognac (des alcools fermentés en général, je crois) porte un très joli nom ; on l’appelle la part des anges. Si j’ajoute à ce fait une séquence photographique de Duane Michals intitulée L’ange déchu (The Fallen Angel), j’en arrive à la conclusion que les anges ont une vie plutôt dissolue ! Pas facile de se contenter de l’azur éthéré et de la pureté. C’est peut-être cela qui nous plaît et nous rassure tant chez les anges : leur côté éminemment humain. Et ce n’est pas l’ange Gabriel qui me contredira ! 😀