Pour un salaire de millionnaire, on pousse un ballon au fond d’un filet.
Pour un salaire de misère, on prend des poissons dans des filets.
Où donc est l’équité ?
– « Elle m’a jeté comme un Kleenex. »
– « Que veux-tu que je te dise, mon vieux ? C’est comme ça maintenant : on prend, on jette. Les gens comme les objets. Sans doute une influence – une extension – de la société de consommation. »
– « Ouais, c’est bien joli tes belles théories et tes beaux discours, mon ami, mais qu’est-ce que je vais faire sans elle, moi, maintenant ? »
– « Concrètement ? Tu vas commencer par t’acheter une boîte de Kleenex. Et après on verra… »
Comment te dire adieu / Françoise Hardy, Serge Gainsbourg.
Il n’y a pas d’âge pour se dire « je vais vivre pleinement ma vie », ou « maintenant je ne vais prendre que le meilleur », ou bien, tout simplement : « carpe diem ». Il faut cependant reconnaître que nous avons la fâcheuse tendance à nous dire cela sur le tard – avant qu’il ne soit trop tard – « l’espérance de vie » s’amenuisant avec chaque jour qui passe, et poussés que nous sommes par la crainte d’avoir gâché notre vie. Ou encore, parce que la maladie survient, et avec elle la peur de la mort.
Je dois reconnaître, cruelle déception, que j’ai souvent du mal à bien comprendre leur psychologie ; à cerner leur personnalité. Peut-être serait-ce parce que celles que je rencontre ne me conviennent pas ? Ou, au contraire, serait-ce moi qui ne leur convient pas ? Ou bien encore, ne serais-je pas assez fin psychologue ? M’y prendrais-je mal avec elles ? Mon charme n’opérerait-il pas assez longtemps ? Les aimer ne leur suffirait-il pas ? Ne leur donnerais-je pas ce qu’elles attendent d’un homme ou d’un compagnon ? Ou bien, pour mettre fin à cette trop longue liste, serait-ce elles qui, étant en pleine mutation, ne tourneraient pas rond ? J’avoue, avec une certaine honte, que je l’ignore.
Je propose donc de conclure ces interrogations de toute première importance (en particulier pour moi) par une courte formule finale : les femmes sont et restent pour moi un véritable mystère. Il faut parfois savoir faire amende honorable. A l’inverse, surtout ne leur dites jamais quelque chose qui pourrait leur déplaire : elles vous le pardonneraient difficilement. (J’écris bien sûr ces lignes « à la suite d’une douloureuse déception sentimentale ». Comme je le ferais d’une pénible désillusion amicale).
La politique ressemble fortement à une partie d’échecs. Dont, trop souvent, les citoyens sont exclus. Ou alors, on les prend pour des pions. Mais, ce que l’on oublie, c’est que les pions peuvent parfois faire basculer la partie.