Quelques facteurs ou moyens pouvant faciliter l’arrêt (progressif ou brutal) de la cigarette ou du tabac : la maladie / la peur (c’est lié), l’écœurement (volontaire), la volonté (de fer), la cigarette électronique ou vaporette (récente et différente façon de fumer, mais fumer sera toujours fumer).
Liste non exhaustive, bien entendu (j’attends vos suggestions).
Le moyen le plus radical serait en fait d’éradiquer sans pitié les fumeurs. L’espèce commence d’ailleurs à être en voie de disparition, la chasse étant ouverte.
Heureusement, cette communauté bénéficie d’un soutien de poids et de puissants appuis : les grands fabricants et marchands de tabac. C’est une arme de (légitime) défense comme un autre.
PS : il me restait un tout petit stock de parenthèses ; je viens de l’épuiser. Désolé pour les personnes intéressées. 😀
Dieu est un fumeur de havane / Serge Gainsbourg ; Catherine Deneuve.
Je m’aperçois, avec un certain effroi, que plus j’avance dans ce blog, plus mes articles sont longs. « Que sont mes [aphorismes] devenus / Que j’avais de si près tenus ? » L’âge avançant, deviendrait-on plus bavard ? J’ai bien peur que oui ! 🙂
Il y a des « images publiques » que l’on ne peut oublier et qui resteront à jamais gravées dans nos esprits.
Certaines, tragiques et dramatiques, génératrices de peur, d’angoisse ou de souffrance, comme celles de :
deux énormes champignons s’élevant au-dessus d’Hiroshima et de Nagasaki
deux lourds avions percutant et rentrant, « comme dans du beurre », dans deux géantes tours jumelles à New York
la tête de Kennedy explosant à l’arrière de sa limousine découverte à Dallas
ces bombes au napalm au Vietnam, incendiaires et délétères
ces survivant(e)s décharné(e)s sortant, tel(le)s des zombies, des camps de concentration ou d’extermination nazis, où qu’il soient…
Celles-là sont des images de mort et de violence.
D’autres, heureusement, sont plus réconfortantes ou porteuses d’espoir. Il en va ainsi de celles :
d’un homme-fourmi qui, à lui seul, arrête une colonne de chars blindés à Pékin
de tous ces inconnus venus participer à la destruction du mur de Berlin et emporter quelques gravats, en souvenir de ce moment unique et historique ; de Rostropovich jouant de son violoncelle
de la libération et du discours de Nelson Mandela au Cap
ou bien de celui de Martin Luther King à Washington (« I have a dream »)
de la très récente et imposante « marche républicaine » à Paris et dans la France entière
Celles-ci sont des images de vie et de paix.
Mais il y a aussi ces « images privées », heureuses ou malheureuses, tout aussi présentes dans notre mémoire, tant elles nous ont également marqué(e)s ou frappé(e)s. Bien entendu, par pudeur ou par discrétion, je vous en ferai grâce, ou plutôt n’en citerai qu’une, si commune : celle de la naissance de mes enfants.
Il n’y a pas d’âge pour se dire « je vais vivre pleinement ma vie », ou « maintenant je ne vais prendre que le meilleur », ou bien, tout simplement : « carpe diem ». Il faut cependant reconnaître que nous avons la fâcheuse tendance à nous dire cela sur le tard – avant qu’il ne soit trop tard – « l’espérance de vie » s’amenuisant avec chaque jour qui passe, et poussés que nous sommes par la crainte d’avoir gâché notre vie. Ou encore, parce que la maladie survient, et avec elle la peur de la mort.