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Lapsus

Comme écrire par exemple « massage » au lieu de « message » dans une conversation sur Internet avec une personne de l’autre sexe . Ou bien prononcer « infection » plutôt qu’ « affection » en parlant de sa mère.

Freud se retournerait de plaisir dans sa tombe s’il entendait ça.

C’est du vécu !

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Age (2)

Si :

  • Un individu de plus de 45 ans s’adresse à vous en employant un « Monsieur » ou un « Madame » très prononcé.
  • Votre fille ainée vous annonce au téléphone, dans la plus complète euphorie : « Papa, je vais bientôt être maman ! »
  • Vous constatez avec un certain soulagement (ou pas) que vous n’êtes pas très loin de l’âge de la retraite.
  • Les regards des personnes de l’autre sexe (ou pas) que vous croisez ne sont plus rieurs, tentateurs, séducteurs, aguicheurs ni souriants, mais froids, absents et indifférents.

Vous en déduirez probablement ceci : « Punaise ! Il me semble que je suis en train de prendre un coup de vieux, moi… » Surtout ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal.

En effet, après une longue enquête, une étude sociologique assez poussée, et avoir résolu de nombreuses équations très compliquées, je suis arrivé à la conclusion suivante :

tous les 10 ans (environ) on devient le vieux de quelqu’un. Soit la moitié de la « durée de vie » d’une génération !

– Vous : « Nooon ?! »

– Moi :  » Siii ! »

– Vous : « Pfff, arrête, tout ça c’est dans la tête ! »

C’est vrai.

Car : « quand on aime on a toujours 20 ans. »

Ce qui m’arrange. Vous n’imaginez pas à quel point !

😀

Quand on aime on a toujours vingt ans, Sing Sing / Jean-Pierre Ferland.

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Bague

A NP.

Lors d’un court séjour, dans une petite ville située non loin de la mer, je m’étais offert une petite bague de peu de valeur, trouvée par hasard sur l’étal d’un marché de rue. Sur l’anneau de ce colifichet – tout à fait ordinaire et  très peu onéreux –  était fixé un « smiley » verni légèrement convexe, représentant en quelques traits noirs, un visage souriant sur un fond dont la couleur et le brillant rappelaient ceux de la nacre. C’est d’ailleurs cet aspect qui me poussa à franchir le pas. J’étais accompagné, lors de cet achat, d’une assez jolie jeune femme, qu’apparemment je ne laissais pas indifférente. La  réciproque étant également vraie. Nous avions un point commun :  le goût et l’envie de rire. Ce dont nous ne nous privions pas lorsque nous étions de sortie ensemble !

Quelque temps après – à force de se coincer dans la poche étroite de mon jean, lorsque j’y glissais la main – le « smiley », très mal soudé sur l’anneau de piètre qualité, est tombé. Je croyais l’avoir perdu et me sentais assez contrarié, car je ressentais une sorte d’affection pour ce tout petit objet. L’ayant vainement cherché, et le croyant définitivement perdu,  je finis néanmoins par le retrouver par hasard.  Je ne sais plus où ni comment.

Mais je compris par la suite que l’intérêt et que je portais à cet objet, ainsi que l’attraction qu’il suscitait en moi,  ne venait pas du bijou en soi, mais plutôt de la personne qui m’accompagnait. Preuve en est que, n’ayant jamais pu recoller le « smiley »,  je gardais cependant l’anneau à mon doigt, qui (coïncidence troublante) se trouvait être mon annulaire. Devais-je voir dans tout cela un symbole favorable ou un funeste présage ? Un bijou brisé ou bien un lien sacré ?  Cela, l’histoire ne le dit pas.

A vous (et moi) d’en inventer la suite…

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