Même s’ils sont peut-être un peu moins dans l’air du temps (comme l’aurait dit Nina Ricci), ou dans le vent (comme on l’a dit des Beatles), même si ce n’est pas la saison (comme le dit Alain Souchon), mesdames, s’il-vous-plaît [nous, c’est sûr, ça nous plaira], continuez d’en acheter, pour que nous ayons encore droit à ce genre de publicités.
La mode, ça se démode aussi vite que ça « se mode » (je n’invente rien ; à part peut-être le verbe « se moder » qui n’existe pas). 🙂
La mode c’est fait pour les snobs et/ou ceux qui ont les moyens de faire la course à l’avant. Et pour les crétins qui essaient de les suivre, mais n’en ont pas les moyens.
Je sais que je ne vais pas vraiment me faire que des ami(e)s en écrivant cela, mais ce n’est pas mon pauvre petit blog qui changera les choses ni ne bouleversera le monde (soustrayez le « n », reste « mode »). Je tiens néanmoins à dire que – fondamentalement – je n’ai rien contre la mode (c’est joli, c’est brillant, c’est attirant, ça permet de créer des parfums, et des emplois). Mais – personnellement – ce que je préfère par-dessus tout dans la mode (et je sais que je suis loin d’être le seul) ce sont les mannequins (elles sont jolies, brillantes, attirantes, sentent bon et seraient capables de vous faire perdre votre emploi – d’un seul regard, d’un simple battement de cil).
Hélas sous cette belle apparence se cachent parfois bien des souffrances. L’envers du décor est un peu moins reluisant. Les rois de la mode – qui donnent le « la » et définissent la norme – se comportent souvent en véritables tyrans, considérant leurs mannequins comme de simples esclaves, sachant très bien qu’elles seront prêtes à (presque) tout endurer en échange d’un peu de renommée ou de célébrité.
Il est tard. Il fait nuit noire. Seuls quelques points brillent encore au firmament. Le marchand de sable, cet insomniaque, est venu te contempler pendant tu dormais. Il t’a écoutée respirer. A veillé sur ton sommeil. Un court moment. Avant de repartir, il a déposé sur ta joue parfumée un doux baiser, aussi léger que l’aile d’un papillon, ou d’un ange. Puis il s’en est allé, aussi discrètement qu’il était venu. Comblé et rassuré.
Demain, un clément soleil de printemps illuminera les hauts de ta montagne. Tu seras de nouveau émerveillée par ce miracle quotidien. Alors, sans que tu en aies conscience, ta main viendra délicatement effleurer ta joue. A cet instant, tu te sentiras étrangement aimée et protégée.
De la penderie émane encore la douloureuse odeur de ton parfum.
Sa fragrance entêtante
Petit à petit
S’amenuisera puis s’envolera
Dans l’air du temps.
Il ne restera plus alors aucune trace de ton passage.
Sauf les faibles effluves du souvenir.
Séduction
Elle naît, se transmet et se concrétise grâce à nos CINQ SENS (classés ici dans mon ordre de préférence ou d’importance, ou selon ma logique) :
Toutes ces composantes sont à la source du désir, comme autant de promesses de plaisir.
* Marguerite, je pressens que tu vas m’écrire un commentaire au sujet ces deux mots. 😉
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