Je me demande si l’on a pas « inventé » ce mot pour rien – ou bien juste pour se donner bonne conscience. Tout ce que je lis, entends, vois autour de moi n’est que subjectivité. En écrivant cela, je suis subjectif. Les domaines dans lesquels on est censé être objectif n’y échappent pas : journalisme, médecine, histoire, etc.
On peut s’efforcer d’être objectif. On ne l’est jamais (et j’ai presque envie de dire tant mieux ; ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas).
Les philosophes et/ou les scientifiques auront sûrement des arguments à même de contredire (tempérer, modérer, relativiser) ce que je viens d’écrire. Je veux bien les écouter et en discuter. Je n’attends même que ça…
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Objectivité
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Dysgraphie
Je suis un « dysgraphique du clavier ». Alors que je croyais jusqu’à ce soir être un authentique « dyslexique du clavier ». Quelle surprise !
Étant donné que ce mot est assez peu usité, je recopie la définition que donne le Petit Robert de « dysgraphie » :
Difficulté dans l’acquisition ou l’exécution de l’écriture, liée à des troubles fonctionnels (en l’absence de déficiences intellectuelles) ».
Je suis assez dépité d’apprendre que j’ai des « troubles fonctionnels » (?!). Mais heureux de savoir que je n’ai pas de « déficiences intellectuelles ». Ouf !
Tout ça pour dire qu’il faut que j’apprenne à taper un peu mieux, quoi ! Mais je m’y emploie. 😀
Comme ces deux termes semblent être très liés, voici également la définition que donne ce même Petit Robert de la dyslexie :
Trouble de la capacité de lire, ou difficulté à reconnaître et à reproduire le langage écrit.
Je pense donc que je suis quand même un tout petit peu dyslexique (du clavier) aussi. Soyons précis ! 😀
Enfin, il peut arriver que l’on soit dysorthographique.
Dysorthographique : Trouble dans l’acquisition et la maîtrise des règles de l’orthographe (en l’absence de déficiences intellectuelles).
Mais là, ce n’est absolument pas mon cas ! Et c’est une autre histoire…
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Caroline
A deux lettres près, c’est le prénom d’un être qui me fut cher. Sa signification est la suivante : « aimée » (en latin) ou « pure » (en grec). Vous avez deviné ? J’espère bien que « nom ». Pourtant c’est si facile.
[Mc Solaar et moi avons d’ailleurs un peu la même histoire, si courante. Surtout dans les chansons].
Caroline / Mc Solaar.
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Images
Il y a des « images publiques » que l’on ne peut oublier et qui resteront à jamais gravées dans nos esprits.
Certaines, tragiques et dramatiques, génératrices de peur, d’angoisse ou de souffrance, comme celles de :
- deux énormes champignons s’élevant au-dessus d’Hiroshima et de Nagasaki
- deux lourds avions percutant et rentrant, « comme dans du beurre », dans deux géantes tours jumelles à New York
- la tête de Kennedy explosant à l’arrière de sa limousine découverte à Dallas
- ces bombes au napalm au Vietnam, incendiaires et délétères
- ces survivant(e)s décharné(e)s sortant, tel(le)s des zombies, des camps de concentration ou d’extermination nazis, où qu’il soient…
Celles-là sont des images de mort et de violence.
D’autres, heureusement, sont plus réconfortantes ou porteuses d’espoir. Il en va ainsi de celles :
- d’un homme-fourmi qui, à lui seul, arrête une colonne de chars blindés à Pékin
- de tous ces inconnus venus participer à la destruction du mur de Berlin et emporter quelques gravats, en souvenir de ce moment unique et historique ; de Rostropovich jouant de son violoncelle
- de la libération et du discours de Nelson Mandela au Cap
- ou bien de celui de Martin Luther King à Washington (« I have a dream »)
- de la très récente et imposante « marche républicaine » à Paris et dans la France entière
Celles-ci sont des images de vie et de paix.
Mais il y a aussi ces « images privées », heureuses ou malheureuses, tout aussi présentes dans notre mémoire, tant elles nous ont également marqué(e)s ou frappé(e)s. Bien entendu, par pudeur ou par discrétion, je vous en ferai grâce, ou plutôt n’en citerai qu’une, si commune : celle de la naissance de mes enfants.
Comme aphorisme, on peut faire mieux ! 😀
1989 : un tank chinois sur la place Tiannanmen.
Le Cinquième élément / Luc Besson.
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Bague
A NP.
Lors d’un court séjour, dans une petite ville située non loin de la mer, je m’étais offert une petite bague de peu de valeur, trouvée par hasard sur l’étal d’un marché de rue. Sur l’anneau de ce colifichet – tout à fait ordinaire et très peu onéreux – était fixé un « smiley » verni légèrement convexe, représentant en quelques traits noirs, un visage souriant sur un fond dont la couleur et le brillant rappelaient ceux de la nacre. C’est d’ailleurs cet aspect qui me poussa à franchir le pas. J’étais accompagné, lors de cet achat, d’une assez jolie jeune femme, qu’apparemment je ne laissais pas indifférente. La réciproque étant également vraie. Nous avions un point commun : le goût et l’envie de rire. Ce dont nous ne nous privions pas lorsque nous étions de sortie ensemble !
Quelque temps après – à force de se coincer dans la poche étroite de mon jean, lorsque j’y glissais la main – le « smiley », très mal soudé sur l’anneau de piètre qualité, est tombé. Je croyais l’avoir perdu et me sentais assez contrarié, car je ressentais une sorte d’affection pour ce tout petit objet. L’ayant vainement cherché, et le croyant définitivement perdu, je finis néanmoins par le retrouver par hasard. Je ne sais plus où ni comment.
Mais je compris par la suite que l’intérêt et que je portais à cet objet, ainsi que l’attraction qu’il suscitait en moi, ne venait pas du bijou en soi, mais plutôt de la personne qui m’accompagnait. Preuve en est que, n’ayant jamais pu recoller le « smiley », je gardais cependant l’anneau à mon doigt, qui (coïncidence troublante) se trouvait être mon annulaire. Devais-je voir dans tout cela un symbole favorable ou un funeste présage ? Un bijou brisé ou bien un lien sacré ? Cela, l’histoire ne le dit pas.
A vous (et moi) d’en inventer la suite…
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Prolixité
Les bavard(e)s sont, en général, peu enclins à écouter. Autrement dit, ceux qui parlent beaucoup (voire trop) ne sont pas toujours les plus aptes à vous écouter. Et, très souvent, nous finissons par ne même plus les entendre.
Une volubilité excessive nuit à l’établissement d’une bonne et saine communication, qui – théoriquement ou idéalement – devrait avoisiner l’équilibre. Ceci dit, l’action de communiquer peut également être parasitée par bien d’autres facteurs. Mais cela est une autre histoire….
Restons concis. 🙂
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Cancer
L’une de mes amies m’a dit un jour qu’un grand choc psychologique pouvait, selon elle, provoquer un cancer. Je veux bien le croire. Mais de là à le prouver, c’est une autre histoire. En l’état actuel de nos connaissances, du moins.
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Quotidien
Attention ! Il peut transformer la plus belle histoire d’amour en un vaudeville dérisoire ou bien une tragique sérénade.
A moins que l’on ne parvienne à rallumer la flamme de temps en temps…
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Plat (allégorie)
Un jour, l’une de mes amies me confia la chose suivante : « Dans ma vaisselle se trouvait un plat que je chérissais tout particulièrement. Il était si beau et j’y tenais tellement que je ne le sortais que dans les grandes occasions. Hélas – j’ai oublié dans quelles circonstances – il fut brisé net en deux morceaux. J’en fus très attristée car j’y tenais beaucoup. »
Puis elle formula dans la foulée cette troublante assertion : « J’ai gardé ce plat dans un coin de mon buffet, mais je n’ai jamais voulu le recoller. Il n’aurait plus été le même à mes yeux, et risquait de se casser à nouveau à tout moment. »
Je veux bien la croire et la comprends. Il m’est arrivé une histoire tout à fait semblable. La seule différence est que je me souviens parfaitement des circonstances et qu’il n’y était nullement question de plat.
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