Le monde n’est ni noir ni blanc. Il n’y a ni bons ni méchants. Des cow-boys (les « hommes blancs ») et des indiens (les « Peaux rouges »). Le mal ou le bien absolus n’existent pas. Ce n’est qu’une vue de l’esprit pour nous simplifier la vie. Ou un moyen de faire de la propagande. Le manichéisme est une solution de facilité. Il nous rassure mais nous empêche de raisonner.
Le monde est en fait constitué d’un dégradé de gris. Cette couleur étant un peu triste (mais neutre), disons alors qu’il est plus ou moins bleu (pour les garçons) 🙂 ou plus ou moins rose (pour les filles). 🙂
On parle de « noir et blanc » (par opposition à la couleur) pour qualifier un dessin, un film ou une photographie. Mais on oublie souvent que le « noir et blanc » n’est en réalité que la réunion de nuances de gris. Et que ce sont elles qui font la force, la richesse et la beauté d’une image. Une fois celle-ci colorée, on y retrouve toute la gamme des teintes de l’arc-en-ciel, tout le spectre de la lumière.