« L’optimisme est une bonne chose, mais s’il est poussé à l’excès, il devient sottise. Nous pensons que les ressources de notre pays sont inépuisables ; ce n’est pas le cas. Nos richesses minières, le charbon, le fer, le pétrole, le gaz et les autres matières premières ne sont pas renouvelables. Il est donc certain qu’elles seront à terme épuisées. Et vu la manière dont nous les gaspillons aujourd’hui, nos descendants connaîtront leur épuisement une génération ou deux plus tôt que prévu. »
Theodore Roosevelt, président des États-Unis, Conférence sur la conservation des ressources naturelles, message annuel au Congrès, 3 décembre 1907.
1907. Que devrait-on dire aujourd’hui ! Et que pourrons-nous dire demain ?
Un individu de plus de 45 ans s’adresse à vous en employant un « Monsieur » ou un « Madame » très prononcé.
Votre fille ainée vous annonce au téléphone, dans la plus complète euphorie : « Papa, je vais bientôt être maman ! »
Vous constatez avec un certain soulagement (ou pas) que vous n’êtes pas très loin de l’âge de la retraite.
Les regards des personnes de l’autre sexe (ou pas) que vous croisez ne sont plus rieurs, tentateurs, séducteurs, aguicheurs ni souriants, mais froids, absents et indifférents.
Vous en déduirez probablement ceci : « Punaise ! Il me semble que je suis en train de prendre un coup de vieux, moi… » Surtout ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal.
En effet, après une longue enquête, une étude sociologique assez poussée, et avoir résolu de nombreuses équations très compliquées, je suis arrivé à la conclusion suivante :
tous les 10 ans (environ) on devient le vieux de quelqu’un. Soit la moitié de la « durée de vie » d’une génération !
– Vous : « Nooon ?! »
– Moi : » Siii ! »
– Vous : « Pfff, arrête, tout ça c’est dans la tête ! »
C’est vrai.
Car : « quand on aime on a toujours 20 ans. »
Ce qui m’arrange. Vous n’imaginez pas à quel point !
😀
Quand on aime on a toujours vingt ans, Sing Sing / Jean-Pierre Ferland.