A toi, très chère amie, Goddess of Victory, qui a éveillé mon esprit. You’ll stay forever my cyberlover. Even if we were only both players.
Pour mon 400ème article (oui, je n’ai pas tenu ma promesse de m’en tenir à 365 comme je l’avais annoncé dans mon « A propos » –> https://antidictionnaire.com/a-propos/), je tiens à laisser la parole à une femme. Une grande dame. Qui nous a fait entendre un autre son de cloche, à nous les hommes.
Voici ce qu’elle nous dit :
« La vie des gens des deux sexes […] est ardue, difficile, une lutte perpétuelle. Elle exige un courage et une force gigantesques. Et plus que toute autre chose peut-être, elle exige de la confiance en soi. Sans cette confiance, nous sommes semblables à des bébés dans leurs berceaux. Et comment pouvons-nous faire naître cette qualité impondérable et cependant si précieuse ? En pensant que les autres sont inférieurs à nous. En sentant que nous avons quelques supériorités innées. […] D’où l’énorme importance pour un patriarche conquérant ou patent dans le fait de sentir que beaucoup d’êtres humains – en réalité la moitié du genre humain * – lui sont, par leur nature même, inférieurs. Sans doute est-ce là une des principales sources de son autorité. »
Le monde n’est ni noir ni blanc. Il n’y a ni bons ni méchants. Des cow-boys (les « hommes blancs ») et des indiens (les « Peaux rouges »). Le mal ou le bien absolus n’existent pas. Ce n’est qu’une vue de l’esprit pour nous simplifier la vie. Ou un moyen de faire de la propagande. Le manichéisme est une solution de facilité. Il nous rassure mais nous empêche de raisonner.
Le monde est en fait constitué d’un dégradé de gris. Cette couleur étant un peu triste (mais neutre), disons alors qu’il est plus ou moins bleu (pour les garçons) 🙂 ou plus ou moins rose (pour les filles). 🙂
On parle de « noir et blanc » (par opposition à la couleur) pour qualifier un dessin, un film ou une photographie. Mais on oublie souvent que le « noir et blanc » n’est en réalité que la réunion de nuances de gris. Et que ce sont elles qui font la force, la richesse et la beauté d’une image. Une fois celle-ci colorée, on y retrouve toute la gamme des teintes de l’arc-en-ciel, tout le spectre de la lumière.
Hommage « posthume » à Kara la Rebelle, qui se reconnaîtra, si un beau jour elle passe par là. Ce qui est peu probable.
Et à Isabelle Manson Bittard qui, apparemment, s’est reconnue. 😉
Elle soigne nos maux par des mots.
Elle prodigue des soins, et fait parfois office de médecin, quand celui-ci, surchargé de son côté, est obligé de déléguer. Elle prend donc des risques, puisque tout cela n’est pas très déontologique.
Elle est rassurante et bienveillante.
Elle est attentionnée, à l’écoute de ses patients, sait faire preuve d’empathie et d’abnégation.
Elle part tôt le matin et rentre l’après-midi, fatiguée. Ou bien part l’après-midi et rentre tard le soir, épuisée. Parfois aussi, elle travaille la nuit.
Elle côtoie la mort tous les jours.
Elle est courageuse et forte.
Elle exerce un métier difficile mais se sent utile.
C’est sa raison d’être.
Avertissement : ce clip a été sponsorisé par les plus grandes marques et opérateurs de téléphonie. 😀