Perdre un enfant. Que peut-il y avoir de plus horrible et terrible ici-bas ? Larmes aux yeux. Les papas pleurent aussi.
Maman talent. Moment troublant. Gros frisson.
Oui, je sais, c’est pas très gai. Mais c’est la vie qui veut ça. Pas moi.
J’ai eu l’opportunité et le privilège de travailler, plusieurs mois durant, pour la Direction Recherche et Développement (on dit plus couramment R&D) d’Électricité de France (on dit plus couramment EDF). 😀
A mesure qu’avançait ma mission (impossible), je me posais de plus en plus souvent cette question : « Mais que ferions-nous, que serait le monde, sans électricité ? Nous qui sommes tellement désemparés à la moindre coupure. »
Je sais d’avance ce que vous allez me dire : « Hé, mon gars, t’as pensé aux centrales et aux déchets nucléaires ?! Et Tchernobyl, alors ? Et Fukushima, hein ? »
Je vous répondrai tout simplement : « A ma connaissance, ce n’est pas EDF qui a bombardé Hiroshima et Nagasaki. » Ou bien encore : « Êtes-vous bien conscients que 80 à 90 % de l’énergie que VOUS consommez provient de réactions atomiques ? »
Mais IMMÉDIATEMENT j’ajouterai : « Étant donné que je suis écolo (je n’ai pas honte de le dire), il est bien évident que je préfère les centrales hydrauliques aux centrales au charbon. Et l’énergie éolienne, géothermique ou solaire aux centrales nucléaires. Ou bien encore celle produite par la mer. »
Et je terminerai mon discours en citant ce célèbre slogan : « Impossible n’est pas français ! » Voulant dire par là : « Oui [Tchernobyl ou Fukushima] c’est aussi possible en France. Hélas. »
Comme quoi, tout n’est pas si simple. Mais le débat est ouvert.
Et, tout comme vous, je pense à l’héritage que nous (?) allons laisser à nos enfants…
Exemple d’énergie explosive (et illustrative). En plus les guitares sont électriques ! 😀
Même les filles sont électriques ! Je ne suis pas l’auteur des photographies. Je me considère donc comme étant dégagé de toute responsabilité vis-à-vis des dames qui pourraient en être choquées. A mon avis, cette vidéo a été sponsorisée par une ou plusieurs grandes marques de cigarettes. 😀
– « Est-ce vrai que c’est parce qu’on m’a élevé comme un petit prince que je ne deviendrai jamais un grand roi ? »
– « C’est bien possible mon enfant… Dis-toi alors, tout simplement, que tel n’est peut-être pas ton destin. »
– « Alors je voudrais bien être un prince charmant ! »
– « Tu apprendras bien vite, cher enfant, que dans la vie on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Mais ce que l’on peut. Du mieux qu’on le peut. C’est déjà beaucoup. Et puis tu sais, j’ai connu bien des jeunes femmes qui ont passé leur vie à attendre leur prince charmant sans que, la vieillesse venue, il ne leur soit jamais apparu (sauf en rêve). Elles ont pourtant fait tout ce qu’elles ont pu. Peut-être en ont-elles trop attendu. Ou bien le destin ne l’a pas voulu. »
– « Mais alors, on ne peut donc rien faire contre le destin ? »
– « Si, mon petit : prendre sa vie en main. Il me semble bien que ce soit le meilleur moyen d’envisager de meilleurs lendemains. Et de faire un joli pied de nez au destin ! »
Quelle ne fut pas ma surprise ce matin, lorsqu’en ouvrant mes volets, je découvris, sur les toitures et les trottoirs, une fine couche de neige ! Car je n’avais ni vu ni entendu les prévisions météorologiques de la veille. Sans doute erronées, comme on me le confirma plus tard dans la journée.
La première image qui me vint instantanément à l’esprit fut celle d’un gâteau saupoudré de sucre glace. Ne me demandez pas pourquoi. Probablement parce que suis gourmand. A l’étonnement succéda le contentement. Car j’aime la neige. Elle est pour moi un cadeau du ciel. Comme, encore enfant, je croyais que l’étaient mes cadeaux de Noël, dans leurs écrins chamarrés.
C’est sans doute pourquoi revinrent à ma mémoire divers souvenirs d’hivers enneigés, datant de mon d’enfance : boules et bonhommes de neige bien sûr, glissades en tous genres sur des luges de fortune, bonnets et gants de laine tout mouillés, parties de hockey sur glace improvisées, en compagnie de mon voisin, dans l’allée bordant la maison de ses parents. Et la douce chaleur du foyer succédant à la fraîcheur de l’extérieur.
Ma journée commençait bien. Les désagréments et les rabat-joie, on verrait ça plus tard. Pour l’instant, je ressentais seulement l’impérieux besoin de partager ce petit moment de bonheur avec quelqu’un. Et comme je n’avais personne sous la main, je me mis tout simplement à écrire. Ce que vous êtes en train de lire.
Il y a des « images publiques » que l’on ne peut oublier et qui resteront à jamais gravées dans nos esprits.
Certaines, tragiques et dramatiques, génératrices de peur, d’angoisse ou de souffrance, comme celles de :
deux énormes champignons s’élevant au-dessus d’Hiroshima et de Nagasaki
deux lourds avions percutant et rentrant, « comme dans du beurre », dans deux géantes tours jumelles à New York
la tête de Kennedy explosant à l’arrière de sa limousine découverte à Dallas
ces bombes au napalm au Vietnam, incendiaires et délétères
ces survivant(e)s décharné(e)s sortant, tel(le)s des zombies, des camps de concentration ou d’extermination nazis, où qu’il soient…
Celles-là sont des images de mort et de violence.
D’autres, heureusement, sont plus réconfortantes ou porteuses d’espoir. Il en va ainsi de celles :
d’un homme-fourmi qui, à lui seul, arrête une colonne de chars blindés à Pékin
de tous ces inconnus venus participer à la destruction du mur de Berlin et emporter quelques gravats, en souvenir de ce moment unique et historique ; de Rostropovich jouant de son violoncelle
de la libération et du discours de Nelson Mandela au Cap
ou bien de celui de Martin Luther King à Washington (« I have a dream »)
de la très récente et imposante « marche républicaine » à Paris et dans la France entière
Celles-ci sont des images de vie et de paix.
Mais il y a aussi ces « images privées », heureuses ou malheureuses, tout aussi présentes dans notre mémoire, tant elles nous ont également marqué(e)s ou frappé(e)s. Bien entendu, par pudeur ou par discrétion, je vous en ferai grâce, ou plutôt n’en citerai qu’une, si commune : celle de la naissance de mes enfants.
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » chante Maxime Le Forestier. On ne choisit donc pas sa mère. Et c’est bien dommage. Car dans le cas contraire, il serait envisageable d’éviter les mères abusives, castratrices ou juives [adjectifs classés par ordre alphabétique, s’il vous plaît ! N’oublions pas que nous somme dans un dictionnaire. D’ailleurs, si vous connaissez d’autres synonymes, je suis preneur (1) (2)] ;-). Le « pire », dans tout ça, c’est qu’elles vous aiment et que vous les aimez aussi en retour ! Alors comment échapper à leur emprise ? Comment ne pas devenir dépendant ? Comment faire pour qu’à un âge parfois (très) avancé elles ne vous parlent plus comme à un enfant ? Peut-être, tout simplement, en négociant, comme le suggère le corps médical.
Merci Docteur ! Je vous dois combien ? 😀
(1) je ne recule devant aucune dépense lorsqu’il s’agit de mots.
(2) possessives, oui ! Merci Ghyslaine !