Senseo : jus de chaussette.
Nespresso : boisson de vedette.
Autrement dit : la Senseo est la Nespresso du pauvre.
😀
Je tiens à préciser très clairement que je ne ne touche absolument aucune rémunération de la part de la Signora Nespresso. Par contre, je risque fort d’être attaqué en justice par le Signore Senseo.
J’ajoute enfin pour ma défense que je suis l’heureux possesseur d’une…
… Senseo. 😦 😀
Le monde n’est ni noir ni blanc. Il n’y a ni bons ni méchants. Des cow-boys (les « hommes blancs ») et des indiens (les « Peaux rouges »). Le mal ou le bien absolus n’existent pas. Ce n’est qu’une vue de l’esprit pour nous simplifier la vie. Ou un moyen de faire de la propagande. Le manichéisme est une solution de facilité. Il nous rassure mais nous empêche de raisonner.
Le monde est en fait constitué d’un dégradé de gris. Cette couleur étant un peu triste (mais neutre), disons alors qu’il est plus ou moins bleu (pour les garçons) 🙂 ou plus ou moins rose (pour les filles). 🙂
On parle de « noir et blanc » (par opposition à la couleur) pour qualifier un dessin, un film ou une photographie. Mais on oublie souvent que le « noir et blanc » n’est en réalité que la réunion de nuances de gris. Et que ce sont elles qui font la force, la richesse et la beauté d’une image. Une fois celle-ci colorée, on y retrouve toute la gamme des teintes de l’arc-en-ciel, tout le spectre de la lumière.
Lors d’un court séjour, dans une petite ville située non loin de la mer, je m’étais offert une petite bague de peu de valeur, trouvée par hasard sur l’étal d’un marché de rue. Sur l’anneau de ce colifichet – tout à fait ordinaire et très peu onéreux – était fixé un « smiley » verni légèrement convexe, représentant en quelques traits noirs, un visage souriant sur un fond dont la couleur et le brillant rappelaient ceux de la nacre. C’est d’ailleurs cet aspect qui me poussa à franchir le pas. J’étais accompagné, lors de cet achat, d’une assez jolie jeune femme, qu’apparemment je ne laissais pas indifférente. La réciproque étant également vraie. Nous avions un point commun : le goût et l’envie de rire. Ce dont nous ne nous privions pas lorsque nous étions de sortie ensemble !
Quelque temps après – à force de se coincer dans la poche étroite de mon jean, lorsque j’y glissais la main – le « smiley », très mal soudé sur l’anneau de piètre qualité, est tombé. Je croyais l’avoir perdu et me sentais assez contrarié, car je ressentais une sorte d’affection pour ce tout petit objet. L’ayant vainement cherché, et le croyant définitivement perdu, je finis néanmoins par le retrouver par hasard. Je ne sais plus où ni comment.
Mais je compris par la suite que l’intérêt et que je portais à cet objet, ainsi que l’attraction qu’il suscitait en moi, ne venait pas du bijou en soi, mais plutôt de la personne qui m’accompagnait. Preuve en est que, n’ayant jamais pu recoller le « smiley », je gardais cependant l’anneau à mon doigt, qui (coïncidence troublante) se trouvait être mon annulaire. Devais-je voir dans tout cela un symbole favorable ou un funeste présage ? Un bijou brisé ou bien un lien sacré ? Cela, l’histoire ne le dit pas.