A toi, très chère amie, Goddess of Victory, qui a éveillé mon esprit.
You’ll stay forever my cyberlover. Even if we were only both players.
Pour mon 400ème article (oui, je n’ai pas tenu ma promesse de m’en tenir à 365 comme je l’avais annoncé dans mon « A propos » –> https://antidictionnaire.com/a-propos/), je tiens à laisser la parole à une femme. Une grande dame. Qui nous a fait entendre un autre son de cloche, à nous les hommes.
Voici ce qu’elle nous dit :
« La vie des gens des deux sexes […] est ardue, difficile, une lutte perpétuelle. Elle exige un courage et une force gigantesques. Et plus que toute autre chose peut-être, elle exige de la confiance en soi. Sans cette confiance, nous sommes semblables à des bébés dans leurs berceaux. Et comment pouvons-nous faire naître cette qualité impondérable et cependant si précieuse ? En pensant que les autres sont inférieurs à nous. En sentant que nous avons quelques supériorités innées. […] D’où l’énorme importance pour un patriarche conquérant ou patent dans le fait de sentir que beaucoup d’êtres humains – en réalité la moitié du genre humain * – lui sont, par leur nature même, inférieurs. Sans doute est-ce là une des principales sources de son autorité. »
* Comprendre : les femmes.
Une chambre à soi / Virginia Woolf.
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