Hommage « posthume » à Kara la Rebelle, qui se reconnaîtra, si un beau jour elle passe par là. Ce qui est peu probable.
Et à Isabelle Manson Bittard qui, apparemment, s’est reconnue. 😉
Elle soigne nos maux par des mots.
Elle prodigue des soins, et fait parfois office de médecin, quand celui-ci, surchargé de son côté, est obligé de déléguer. Elle prend donc des risques, puisque tout cela n’est pas très déontologique.
Elle est rassurante et bienveillante.
Elle est attentionnée, à l’écoute de ses patients, sait faire preuve d’empathie et d’abnégation.
Elle part tôt le matin et rentre l’après-midi, fatiguée. Ou bien part l’après-midi et rentre tard le soir, épuisée. Parfois aussi, elle travaille la nuit.
Elle côtoie la mort tous les jours.
Elle est courageuse et forte.
Elle exerce un métier difficile mais se sent utile.
C’est sa raison d’être.
Avertissement : ce clip a été sponsorisé par les plus grandes marques et opérateurs de téléphonie. 😀
Être au service, quelle noble vocation
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Oh oui Elisabeth ! Se sentir utile, malgré la difficulté d’exercer, c’est fatigant, certes, mais tellement valorisant. J’ai vécu pendant 14 ans avec une infirmière. Je sais à peu près de quoi je parle, car elle-même me parlait (de longs moments) de ce qu’elle faisait. Elle avait besoin, parfois, de soulager son fardeau, souvent dur à porter. J’écoutais, j’apprenais. Elle m’a clairement dit qu’elle ne serait jamais infirmière à domicile – le nôtre – et donc qu’elle ne serait pas la mienne (mais elle était toujours là dans les coups durs). Dans le cadre professionnel, les infirmières n’ont pas le droit de soigner les membres de leur famille. C’est contraire à la déontologie. Trop d’affectif, alors qu’elle se doit de rester dans l’empathie, dans une « bienveillante neutralité ». Elle me manque encore. C’est en partie pour elle que j’ai écrit ce billet.
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Une dernière remarque, au passage.
Elisabeth c’est le prénom de ma maman. Mais on l’appelle Lise depuis toujours. J’avais également une jeune collègue qui avait le même prénom. Elle tenait ABSOLUMENT à ce qu’on l’appelle Lisa (elle avait un sacré caractère). Il faut croire que c’est un prénom dur à porter (c’est pourtant celui d’un reine). Est-ce aussi ton cas ?…
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Et je pleure presque toujours, lorsque j’écoute cette chanson (« Sa raison d’être »). Je n’ai pas honte de le dire, alors que l’on m’a toujours appris qu’un homme, ça ne pleure pas. « Boys don’t cry. »
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Désolée du retard, tes réponses n’ont pas été signalées et je les retrouve à l’instant.
Quel dur métier, si difficile, d’une utilité irremplaçable, et pourtant si mal considéré et payé.
Je sais que le corps médical n’a pas droit de soigner sa famille, idem pour les médecins. Bel hommage que tu lui rends.
Quant au prénom, je l’adore et je tiens absolument à ce que l’on m’appelle Elisabeth, je n’aime pas trop les diminutifs, bien que Lise, c’est joli. Difficile à porter ? Pas pour moi car il a une signification profonde, et une vibration très spéciale en numérologie. Et j’ai un caractère de cochon aussi 🙂
Tant que ce n’est pas la reine d’Angleterre, ça va…
Rien de plus émouvant qu’un homme qui pleure, à moins qu’il ne le fasse tout le temps.
J’espère que tu es sorti de ces croyances imbéciles.
Salut, Jorg et excellent week-end
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