Moyen d’affichage inévitable et incontournable de nos jours. Face à lui, on est irrésistiblement attiré, happé, fasciné. Grâce à lui, nous sommes au cœur de l’action, tout en étant assez (trop ?) souvent passifs (tels des spectateurs postés à une fenêtre, ouverte sur le monde – virtuel ?) . Certes nous sommes de moins en moins inertes, grâce au développement de plus en plus fréquent de l’interactivité (le jeu vidéo en est un exemple éclatant).
Mais il fait néanmoins de nous des prisonniers. Car, par définition, il dresse une barrière – un bouclier – entre nous et la réalité. Il nous en éloigne fatalement ; nous en écarte irrémédiablement.
D’où son ambivalence et/ou son ambiguïté.