En amour, le retour en arrière peut-il s’apparenter à un « retour de flamme » ? Certes non. Il ressemblerait plutôt à un retour de manivelle, ou plus encore, à un véritable retour de bâton ! C’est « l’effet boomerang ».
La Fontaine aurait tout aussi bien pu écrire : « Rien ne sert de courir [après son passé]. »
Moyen d’affichage inévitable et incontournable de nos jours. Face à lui, on est irrésistiblement attiré, happé, fasciné. Grâce à lui, nous sommes au cœur de l’action, tout en étant assez (trop ?) souvent passifs (tels des spectateurs postés à une fenêtre, ouverte sur le monde – virtuel ?) . Certes nous sommes de moins en moins inertes, grâce au développement de plus en plus fréquent de l’interactivité (le jeu vidéo en est un exemple éclatant).
Mais il fait néanmoins de nous des prisonniers. Car, par définition, il dresse une barrière – un bouclier – entre nous et la réalité. Il nous en éloigne fatalement ; nous en écarte irrémédiablement.