Je ne crois pas à la vie après la mort. Du moins pas au sens où les religions l’entendent. Pour moi le paradis n’a été inventé que pour nous rassurer et nous faire accepter l’inacceptable : notre propre disparition. Il en va de même pour la réincarnation. Je considère cependant que cette croyance est plus proche de la vérité – de ma vérité. Je crois en effet que nous ne disparaissons pas complètement : notre chair ou nos cendres viennent alimenter le cycle de la vie. Si nous ressuscitons, c’est sous la forme d’infimes parcelles constitutives d’un grand tout biologique.