Un jour, l’une de mes amies me confia la chose suivante : « Dans ma vaisselle se trouvait un plat que je chérissais tout particulièrement. Il était si beau et j’y tenais tellement que je ne le sortais que dans les grandes occasions. Hélas – j’ai oublié dans quelles circonstances – il fut brisé net en deux morceaux. J’en fus très attristée car j’y tenais beaucoup. »
Puis elle formula dans la foulée cette troublante assertion : « J’ai gardé ce plat dans un coin de mon buffet, mais je n’ai jamais voulu le recoller. Il n’aurait plus été le même à mes yeux, et risquait de se casser à nouveau à tout moment. »
Je veux bien la croire et la comprends. Il m’est arrivé une histoire tout à fait semblable. La seule différence est que je me souviens parfaitement des circonstances et qu’il n’y était nullement question de plat.
Plat (allégorie)
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L'Anti-dictionnaire : des mots, encore des mots, toujours des mots, et... quelques vidéos 
D’où l’expression: en faire un plat.
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Un plat, même brisé, reste un plat : un plat brisé. Il n’a certes plus d’usage de plat possible, mais changeons alors notre perspective, et ne considérons plus une chose que nous aimons comme ce qui doit nous servir, mais comme ce qui existe, dans tel ou tel état, quel que soit son état, et que nous aimons, pourquoi pas, ainsi.
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@ Is’.
En faire tout un plat, même ! 🙂
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@ Kitty.
Il faut lire ce texte comme une allégorie.
Ceci dit ta remarque est on ne peut plus légitime et judicieuse.
Celle qui trouve de quoi je parle aura la possibilité de suggérer le prochain mot de ce blog. Marrant, non ? Alors, à vos claviers !… 😉
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Info : je suis très joueur ! 😀
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